TOUT VA BIEN

Publié le par Christiane Chavane

R.A.S.T.V.B. 
 
Le Kosovo est indépendant, notre Kouchner national est encore plus heureux que lorsqu’il se faisait photographier avec des sacs de riz. Les émeutes serbes, ça leur passera, avant que Poutine ne s’en mêle, ou ça ne leur passera pas et Vladimir va se fâcher. Si d’aventure il apparaissait ici ou là en Europe ou à ses portes des velléités d’indépendance autoproclamée (Catalogne, Macédoine, Kurdistan, Seine Saint Denis), ce ne pourrait être que purement fortuit.
 
Fidel Castro passe la main à son frère Raul. Il ne fait même pas semblant de faire ça démocratiquement. Au grand père du peuple succède le grand oncle.
 
Les Chypriotes votent communiste. Ils espèrent ainsi un rapprochement avec les Turcs de la partie occupée de l’île. Décidément la plaie du XXe siècle est toujours gangrénée.
 
Pendant ce temps l’Iran continue à préparer sa bombinette. Il faut bien que les Mollahs se défendent, avec toutes ces femmes voilées qui les entourent !
 
En France aussi tout baigne. Sauf cette histoire de pouvoir d’achat. Ah là là, qu’c’est embêtant ! Le panier de la ménagère est de plus en plus percé. Du coup on va créer une nouvelle armada de fonctionnaires vérificateurs : la Haute Autorité de la Concurrence. Et attention, on va faire raquer les distributeurs qui abusent des marges, hein ! A défaut d’améliorer le pouvoir d’achat ça remplira les caisses de l’état. Question intéressante : pourquoi l’un des premiers pays agricoles d’Europe vend-il les spaghettis et les yaourts plus cher que les autres ? La faute à Danone ou à Panzani ? Mais pourquoi Danone et Panzani vendent-ils les mêmes produits faits au même endroit moins cher ailleurs ? La faute à Carrefour et Auchan ? Carrefour et Auchan sont aussi implantés ailleurs. Et si Monsieur Fillon se demandait pourquoi la loi Royer a concentré les grandes surfaces dans nos campagnes, créant des situations de quasi monopole ? S’il se demandait pourquoi les commerçants en ville sont hors de prix et ferment les uns après les autres : quelle est la part des taxes locales, des impôts, des charges sociales dans ce désastre ? D’après le statisticien officiel et monopolistique (INSEE) la part de la fonction publique dans le coût des produits alimentaires est d’environ 14% en France contre 7% en Espagne. S’il vérifiait l’impact de la taxe professionnelle sur les marges ? S’il regardait de près pourquoi un salarié qui gagne 1000 euros nets en donne presque autant à Maman Sécu, Papa Urssaf, Tonton Assedic pour que son voisin qui n’en fout pas une touche le CMU, l’APL et des allocs pour ses 4 femmes et 28 gosses non élevés (voir affaire de l’Imam de Vénissieux); ou pour qu’un ancien syndicaliste à plein temps réintégrant son corps d’origine 6 mois avant la retraite (tout en étant dispensé d’y travailler) puisse prendre une retraite à 75% de son dernier et confortable salaire sans avoir jamais cotisé un centime (pour plus de détails je vous renvoie au blog de notre ami Caccomo, en lien permanent).
Et peut-être aussi devrait-il se poser des questions sur le fonctionnement de la PAC.

Publié dans Economie

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