TERRORISME ECOLOGIQUE
Le site de l'EPR à Flamanville est occupé par un groupe de militants de Greenpeace. Ils se sont enchaînés aux camions et aux grues. La police en a interpelés quelques uns, ce qui nous change du laxisme habituel envers ces hors-la-loi, mais certains sont perchés à plus de 35 m de haut et il est difficile de les déloger.
Greenpeace s'oppose à l'EPR; l'association a bien entendu l'aval du hamster (Nicolas Hulot) et le soutien de Dominique Voynet. Tous deux veulent peser sur les présidentielles, l'un en rappelant aux deux protagonistes qu'ils ont signé sa charte (quels imbéciles!), et promis de sortir du nucléaire, l'autre en faisant purement et simplement du chantage. Ainsi, un non candidat et une perdante à bien moins de 5% s'estiment suffisamment légitimes pour dicter leur loi au futur président (ou future présidente).
Il suffit de lire les propositions de Monsieur Hulot ou le programme de Madame Voynet pour s'apercevoir que ces deux là ne sont que des totalitaristes rêvant d'un nouvel ordre mondial (Weltanschaung, ça ne vous rappelle rien?) dans lequel ils auraient certainement à jouer leur rôle de dictateur. Il est normal qu'ils se haïssent : chacun veut être le chef. Leur alliance du moment ressemble au pacte germano-soviétique. Il est incompréhensible que ce paltoquet incompétent ait atteint ce niveau d'audience. Il est incompréhensible que cette khmer verte, issue de la mouvance des Grünen allemands qui recevaient leurs fonds et leurs ordres de Moscou au bon vieux temps du mur de Berlin, soit parvenue à ce degré d'écoute. Cela démontre bien à quel point les Français ont été endoctrinés depuis des années. La France a pris du retard en matière d'environnement depuis que Mesdames Lepage (avec sa circulation alternée et ses propositions étatiques inefficaces en matière de marées noires) et Voynet (avec le démantèlement stupide de Superphoenix, le refus du canal Rhin-Rhone...) sont passées dans ce ministère. Ne parlons pas de Roselyne Bachelot (la voix de son maître) avec sa Charte de l'environnement qui va nous plomber pendant des années. Ne parlons pas de Nelly Olin et ses ours dans les Pyrénées. Ces deux dernières ne comptent pas. Elles n'ont fait qu'obéir au chef. Je n'ai même pas retenu le nom de l'actuel ministre tant il est insignifiant, mais il s'agit d'un gouvernement de transition. Je n'attribue pas non plus à Voynet le refus des OGM, c'est une constante de tous les ministres de l'environnement que nous avons eus et que nous continuerons d'avoir, que ce soit avec Ségolène ou avec Nicolas.