IMPOT SUFFISAMMENT FUNESTE

Publié le par Christiane Chavane

La Suède, modèle social des années 80, état providence s'il en fût, vient de tourner une page. L'ISF, cet impôt imbécile, spoliateur, anti-emploi, vient de disparaître.

La raison est simple. Ce n'est pas l'amour des riches ni la philanthropie. C'est simplement que pour rapporter quelques millions d'euros, il faisait délocaliser plusieurs milliards. C'est aussi qu'il frappait 225.000 personnes dans un pays de 9 millions d'habitants. Il frappait d'abord et surtout la classe moyenne, celle qui n'avait pas assez d'argent pour fuir, celle qui n'avait pas assez d'économies pour intéresser des spécialistes fiscaux.

C'était un impôt anti-emplois. C'est très simple à comprendre : ce ne sont pas les RMistes qui créent des entreprises ou investissent en bourse pour financer le développement des sociétés, donc l'emploi.

Et chez nous?

La France est un pays où il semble inconcevable de s'enrichir par le travail mais on admire les fortunes que gagnent des stars d'un jour (vivant en Grande-Bretagne et venant nous donner des leçons de solidarité), des footballeurs et des joueurs de loto chanceux. Par le travail? Fi, c'est honteux! Il est plus pardonnable d'être escroc ou de plumer le contribuable que de faire gagner de l'argent à une entreprise. Quoi? Des profits? Pourtant, pas d'embauche sans profits. Il faut bien engraisser l'URSSAF!

Chez nous il est préférable de rester pauvre et de demander au patron de nous payer une femme de ménage. Qui d'ailleurs ne sera pas française, car les Françaises préfèrent s'entasser sur les bancs des facs de lettres ou de psycho en attendant le RMI. Le plan Borloo attire ainsi une noria de jeunes femmes des pays de l'est, d'ailleurs charmantes et travailleuses. Mais ce n'est pas ça qui va résoudre nos problèmes de manque d'emplois. De plus ces braves femmes laissent leur famille au pays et leur envoient presque tout ce qu'elles gagnent, de sorte qu'elles ne recyclent presque rien dans l'économie française. Loin de moi l'idée de le leur repprocher. Elles ont beaucoup de courage! Mais franchement, nous marchons sur la tête!

Il ne reste plus que l'Espagne et nous, à subir ce sur-impôt d'une prodigieuse crétinerie économique et sociale. Encore ai-je entendu dire que le socialiste Zapatero allait le supprimer.

Publié dans Economie

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