PRESIDENTIELLES – PREMIER TOUR
Le vote utile a donc fonctionné des deux côtés : Bécassine et Nicolas sont presque à égalité. Cela veut dire que quelle que soit l’issue du scrutin au 2nd tour, l’étatisme forcené aura gagné. Nous aurons notre lot de taxe carbone, d’ingérence en économie et dans notre vie privée, de quotas, de « je veux, yaka, fokon »…
Il y a quand même une issue que je souhaite éviter à tout prix, c’est la victoire de la cruche de Marx. Je voterai donc pour Nicolas Sarkozy sans le moindre état d’âme, car être gouvernée par une foldingue caractérielle ne me siérait pas du tout, et je n’ai aucune envie de faire ma valise, j’aime la France et je m’y trouve encore assez bien.
Les libéraux attendront leur tour. Il ne saurait plus tarder. L’état du pays est tel qu’une rupture est inéluctable. Malheureusement nous avons la chance de bénéficier d’une conjoncture internationale plus que favorable et de nombreux départs en retraite qui risquent de différer les réformes dont nous avons besoin. Il faut espérer que ce ne sera pas le cas, ce serait dramatique.
Il nous reste à affronter les législatives début juin. Du nombre de députés libéraux issus des urnes dépendra la politique suivie. Les candidats AL, comme les Réformateurs de l’UMP, le mouvement de la Droite Libre, et l’UDF peuvent peser sur la politique française à condition d’être assez nombreux. Cet enjeu est crucial. Ne laissons pas les godillots de l’UMP et du PS nous soumettre à leur loi.