DU MAIS DANS LE Xe
Greenpeace nous donne une fois de plus un aperçu de la façon dont les nazécologistes perçoivent le fonctionnement d'une société démocratique. Peu importe que des scientifiques aient prouvé l'inocuité des maïs OGM et leur absence de prolifération. Peu importe que la France soit l'un des pays les plus en retard sur ces sujets et que 90 millions d'hectares soient plantés dans le monde. Greenpeace ne s'attaque semble-t-il qu'aux Français, sans doute parce qu'ils sont enragés par la vieille rancune du Rainbow Warrior, qui aura eu l'avantage de nous faire découvrir cet excellent petit fruit vert à pépins noirs (on dirait la description d'un écolo) nommé kiwi.
Aurions nous dû l'interdire? Après tout il était inconnu chez nous. Au nom du principe de précaution il aurait fallu se lancer dans de longues études sur sa possible nocivité.
Donc, Greenpeace n'a rien trouvé de mieux que de jeter 8 tonnes de maïs dit transgénique devant le QG de campagne de Sarkozy, qui ne semble pas assez pressé d'écouter les éructations des Bovéistes. Marcheraient-ils ensemble? Ce dernier attend encore quelques signatures.
Sachant quel service d'ordre Monsieur Sarkozy a placé devant son QG, allant même dit-on jusqu'à faire prendre des renseignements sur les riverains, on se dit que sa super-protection n'est guère efficace. Une fois encore ce sont les habitants du quartier et ceux qui y travaillent qui trinquent.
Ce maïs gaspillé aurait peut-être été plus utile si Greenpeace l'avait envoyé dans un pays qui crève de la famine. Des victimes de tremblements de terre par exemple, ou de guerres civiles. Ce n'est pas ce qui manque.