CAMPAGNE 2007 : RUPTURE DE STOCK... D'IDEES

Publié le par Christiane Chavane

Affligeant!
Prenons les "programmes" des 3 candidats vedettes et jetons les en vrac dans un chapeau, puis tirons au sort les mesures proposées par les uns et les autres. Celui qui sera capable de dire qui a proposé quoi gagne une semaine de chronique politique sur mon blog.
En gros : on taxe, on subventionne (les mêmes ?), on assiste encore et toujours. Combien ça coûte ? Bof on s'en fout, c'est le pognon des autres, voire la dette qui grossit... Après nous le déluge ! On transfère des charges sans avoir l'idée de les faire diminuer.
Chacun y va de son catalogue version la Redoute de mesurettes que l'on sait être à la fois coûteuses et contre-productives. Aucun plan d'ensemble, aucun recul, aucune vision, aucun projet de société : le vide, le néant, la minablitude.
Pauvre France!
Nous aurions pourtant bien besoin d'une vision d'avenir plus attirante que celle d'un maintien assuré dans l'assistanat, emplois jeunes et discrimination positive à la clef. Ces gens croient nous rassurer, ils nous font froid dans le dos. Nous nous soviétisons à vue d'oeil.
Nous nous plaignons que le Français se perde dans le monde. Ce n'est pas "la faute au Chinois". La France n'apporte plus rien au monde, sauf à exporter nos cerveaux et nos talents que nous sommes incapables de valoriser chez nous. La France est recroquevillée sur elle-même. Elle a peur de tout : de la mondialisation, du chômage (qu'elle crée), du changement climatique. Vieille dame frileuse prostrée au coin de la cheminée où plus rien ne flambe depuis longtemps, elle est en train de se laisser mourir.
Et tout ce que ces imbéciles nous proposent, c'est de ne rien changer. La rupture dans la continuité, le cocooning à outrance. Ils nous maintiennent dans la peur et nous font croire en leur protection. La loi sur le droit au logement opposable en est le dernier avatar, et ils en sont fiers, à droite comme à gauche.
Le moment de rassembler les signatures promises par les élus est venu. Nous avons trois semaines devant nous. Les libéraux que nous sommes seuls à représenter pourront ils se faire entendre dans cette campagne ? Les "élus" auront ils le courage de nous laisser nous exprimer, nous qui voulons une vraie rupture, une société de liberté où chacun ait sa chance et la fin de la république des fromages et des petits arrangements de quelques uns au détriment de tous ?

Publié dans Articles de fonds

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