SANS VOIX NI LOI
José Bové se présente donc à la présidence. Il tiendra son premier meeting le 7 février, jour où la cour de cassation doit décider s'il fera ou pas 4 mois de prison ferme pour la destruction volontaire du champ d'autrui.
Il se dit candidat des sans voix. Je dirai plutôt des sans foi ni loi. Le droit de propriété ne concerne que les autres. Lui peut s'asseoir allègrement dessus. Détruire le champ du voisin est normal du moment que le voisin ne cultive pas ce qui lui plaît à lui. Peut être, d'ailleurs, en se présentant, compte t-il influer sur la décision de la Cour de Cassation : c'est de l'intimidation. Pourtant, le citoyen Bové, qui fait plus de politique que d'agriculture, s'est fait construire une fort jolie maison là bas dans le Larzac. Pas touche, elle est à lui! Sa conception de la propriété privée est assez simple : ce qui est à moi m'appartient, ce qui est aux autres n'appartient à personne.
Il parle de candidature collective. Il ferait mieux de dire collectiviste.
Un autre monde est possible : oui, le "meilleur des mondes", la dictature de type stalinien.
Il nous promet une insurrection électorale contre le libéralisme économique. Fichtre! Cela signifie t-il que peu importe le résultat des urnes, il est prêt à prendre le pouvoir par la force? Un candidat à la magistrature suprême qui vous parle d'insurrection, ça fout la trouille! D'autant plus qu'on se demande où il l'a vu, en France, le libéralisme économique.
Il dit qu'il va très vite rassembler ses 500 signatures. Il y aura vraiment 500 maires assez stupides pour donner des signatures à ce voyou?