LES VACANCES DE MONSIEUR HULOT

Publié le par Christiane Chavane

Ce n'est évidemment qu'un rêve : que Monsieur Hulot, tel son homonyme célèbre, prenne des vacances et qu'on en finisse avec l'Ecolocircus, succédant à Loft Story et à Star Elyséac. Cela nous fera à nous aussi des vacances.

Monsieur Hulot s'agite et gesticule comme le hamster sur sa roue.

Si l'écologie, tout comme le monde, n'est pas une marchandise, c'est un sacré fonds de commerce pour tous les marchands de peur et de bons sentiments.

Oui, notre environnement a besoin qu'on s'occupe de lui. Il a besoin que chaque citoyen prenne conscience de sa propre responsabilité et sache ce qu'il peut faire, à son niveau, pour aider à maintenir sa maison, sa ville, sa région, son pays, son continent, sa planète propre. Il a besoin que les décisions sur l'environnement soient décentralisées au plus près du terrain, que les pollueurs paient jusqu'au dernier centime d'euro s'ils n'ont pas eu l'intelligence, ou le civisme, de prévenir plutôt que guérir. Pas besoin de principe de précaution, mais seulement que l'on soit informé des risques que l'on prend et en mesure de s'en prémunir. Pas besoin de décroissance : le sous-développement durable n'est pas la solution. Seul le progrès permet de trouver des solutions pour polluer moins. La décroissance, en nous privant des ressources nécessaires pour investir, ne nous permettrait pas de faire face aux grands défis qui nous attendent. Les pays respectueux de l'environnement ne sont pas les pays pauvres : eux ont d'autres priorités, la première étant de nourrir leurs habitants. Ce n'est pas en nous appauvrissant nous mêmes que nous pourrons les aider.

La lutte contre la pollution, si elle passe par l'innovation, peut être source de créativité et donc de richesses. Elle créera de nouveaux marchés, favorisera l'émergence de nouvelles sociétés, pas de parasites profitant de nos peurs, qui n'ont d'ailleurs aucun intérêt à ce que les problèmes se règlent : ils disparaîtraient.

Chez Alternative Libérale, nous voulons appuyer la lutte pour l'environnement sur les valeurs de liberté, de responsabilité et de propriété, faire fonctionner à l'endroit les principes de subsidiarité et de pollueur payeur : le pollueur doit payer pour les nuisances qu'il occasionne. Une taxe générale n'est jamais une réponse, c'est un droit à polluer qui pénalise les comportements vertueux, ne résout pas la pollution, et qui a 100% de chances d'être gaspillée à tout autre chose que ce pour quoi elle a été créée.

Publié dans Articles de fonds

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