LES COMIQUES EN POLITIQUE

Dans les années 70 nous avions dans la classe politique quelques comiques de haut vol. Le meilleur d’entre eux était sans conteste Georges Marchais. Son célèbre « taisez-vous El Kabbash » ou son retour d’Union Soviétique où le bilan était « globalement positif » sont dans toutes les mémoires. Il laissa un vide pour les chansonniers. Nous avons encore Arlette Laguillier, mais son discours est un peu trop répétitif : elle lasse.

Enfin, la relève est assurée, alors que nous désespérions. Nous avons Ségolène. Elle est formidable Ségolène. Elle a offert des charentaises aux collégiens de sa région pour les préparer à leur futur job de fonctionnaires. Elle s’y connaît en collèges : elle a été Madame la Ministre de l’Education Nationale et a nommé des proviseures (sic). Elle veut que les professeures et professeurs fassent 35 heures de présence. Sans préciser si c’est dans la semaine, le mois ou l’année. Voilà qu’elle confond encore travail et présence ; il va falloir lui offrir un dictionnaire et le Bescherelle pour lui expliquer la règle des mots en –eur.

A Paris aussi nous en avons des beaux. Il paraît que le sieur Contassot a écrit à MAM parce qu’il voudrait que les chevaux des gardes républicains se retiennent un peu mieux quand ils descendent l’avenue Daumesnil. Des couches-culottes pour chevaux ?