QUESTIONS REPONSES SUR LE LIBERALISME

Publié le par Christiane Chavane

Le libéralisme c’est la loi de la jungle.

 Faux

 C’est la liberté, et la liberté s’accompagne de responsabilité, parce que si chacun fait ce qu’il veut sans tenir compte d’aucune règle, il prive les autres de liberté. La responsabilité est garantie par des lois claires et un état de droit, c'est-à-dire capable de faire respecter la loi.

 

  Le libéralisme c’est les forts contre les faibles.

 Faux

 Les trois idées clefs du libéralisme sont la liberté, la responsabilité et la propriété. Pour que ces droits soient respectés il faut une justice efficace et identique pour tous. Ainsi le faible sera défendu contre le fort.

 

  Le libéralisme c’est le parti des riches ?

 Faux

 Le libéralisme permet au pauvre de devenir riche, s’il le veut et s’il en est capable. Il donne leur chance à tous sans discrimination. Le riche a une responsabilité d’autant plus grande qu’il a les moyens d’investir donc de donner du travail.

 

  L’étatisme (inverse du libéralisme) maintient le pauvre dans l’assistanat et la dépendance et interdit toute progression sociale.

 

 Il faut remettre en route l’ascenseur social :

Concept erroné, typiquement étatiste.

Progresser ne se fait que par l’effort. L’idée même d’ascenseur est contraire à l’idée d’effort. N’importe quel alpiniste vous dira que grimper au sommet d’une montagne ne consiste pas à appuyer sur un bouton, mais à prendre des chemins difficiles et pas toujours balisés. Je préfère qu’il n’y ait pas d’ascenseur social mais qu’on puisse prendre l’escalier. Le libéralisme c’est l’escalier. L’étatisme c’est l’ascenseur en panne.

QU’EST-CE QUE LE LIBERALISME ?

  C’est une très vilaine théorie philosophique qui consiste à dire que les individus sont libres et responsables, que les bêtises qu’ils font sont de leur faute et non de celle des autres, mais en revanche que leurs bonnes actions doivent être récompensées. Dans cet horrible système, un entrepreneur a le droit d’entreprendre, d’embaucher, de fabriquer, de vendre, de s’enrichir (ciel !), et même d’enrichir ses employés (re ciel !). Il n’a pas à demander la permission à des fonctionnaires. Quelle horreur ! Il achète ses matières premières où il veut, à qui il veut, ce qui lui permet de réduire ses coûts, augmenter sa marge, servir des dividendes à ses actionnaires (pouah !), et faire grandir son entreprise. Les premiers bénéficiaires du système sont évidemment les salariés, qui ne donnent plus la moitié de ce qu’ils gagnent pour payer des parasites. C’est INADMISSIBLE.

Et en plus dans cet affreux système, le citoyen a le droit de s’exprimer, de se défendre contre celui qui cherche à le léser, de se déplacer où, quand et comment il veut… Quel cauchemar!

 N’oublions pas non plus que le libéralisme est une invention française, et que l’un des meilleurs théoriciens du libéralisme est Frédéric Bastiat. Comme nul n’est prophète en son pays, il est presque inconnu chez nous alors que les Américains lui vouent un culte. Car si le libéralisme n’a jamais eu cours en France, eux en ont vite compris l’intérêt. Pourquoi sont ils devenus la première puissance mondiale ?

 

  Mais nous ne sommes pas Américains !

 Non, nous avons bien plus de talent, c’est pourquoi si nous appliquons une vraie politique libérale nous pouvons redevenir le moteur de l’Europe, que nous n’aurions jamais dû cesser d’être.

  LES ULTRA-LIBERAUX :

Mot inventé par des pseudo intellectuels jaloux parce qu’ils n’ont pas assez de talent pour faire reconnaître leurs pseudo idées sans subventions.

 

Publié dans Articles de fonds

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