POURQUOI J'AI FAIT LE CHOIX D'AL

Publié le par Christiane Chavane

Comme la plupart des Français j'ai subi l'arbitraire et la force d'inertie de l'administration.

 Jusqu’au jour où une goutte d’eau a fait déborder le vase.

Lorsque mon fils a eu trois ans, âge légal de la maternelle, j’ai voulu le faire inscrire dans l’école qui m’était attribuée par la carte scolaire. Oui mais voilà : cette école plaisait à des gens qui n’étaient pas du quartier et qui se sont fait attribuer des places. L’école était pleine. Le quart des enfants du quartier, c'est-à-dire tous ceux nés entre septembre et décembre, se retrouvaient pour ainsi dire « à la rue ». Dont le mien. Il y a trois autres écoles maternelles près de chez moi, et j’aurais accepté sans problème une solution de rechange. Mais l’inspecteur d’académie décida depuis son rectorat que nos enfants n’avaient qu’à prendre le métro aux heures de pointe, et aller se scolariser à l’autre bout du XIIe. Pour ce qui me concerne, profession libérale à l’époque, donc sans bulletin de salaire, la cantine et l’étude étant interdites même en payant, cela voulait dire 4 aller retour de vingt minutes par jour, et l’impossibilité de travailler. Et ne parlons pas de l’état du gamin à la fin de la semaine.

J’ai refusé de me plier aux desiderata d’une administration ubuesque, qui me refusait tout recours, et j’ai donc réglé mon problème par le portefeuille : en inscrivant mon fils dans le privé. Mais j’ai eu de la chance, d’abord parce qu’il restait de la place, ensuite parce que je le pouvais financièrement. Combien d’autres ont dû subir le fait du Prince sans alternative ?

 

Cet exemple on peut le multiplier par milliers et dans tous les domaines. Je suis sûre que chacun de vous en a un, et si ce n’était qu’un !...

Je ne milite donc pas pour moi puisque j’ai toujours pu gérer les bâtons que l’administration s’acharnait à me mettre dans les roues. Je travaille pour tous ceux qui subissent au quotidien cette violence administrative et qui n’ont aucun moyen de se défendre.

 

Par ses règles kafkaïennes, ses lois illisibles, ses taxes exorbitantes, son omniprésence, l’état nous empoisonne l’existence, et en plus à nos frais. Cela nous n’en voulons plus, voilà pourquoi j’ai choisi AL. Parce que comme moi, AL s’est donné pour objectif de lutter contre cette main mise permanente de l’administration sur notre vie quotidienne.

 

 Je suis libérale par conviction. Il y a longtemps que mes réflexions personnelles m’ont menée à la conclusion que seul le libéralisme était compatible avec un système démocratique.

 

 Dans la philosophie libérale, l’individu est libre et responsable. Dans les autres philosophies, c’est la société qui assume une responsabilité collective. L’individu seul n’a pas d’intérêt. Seul le groupe peut décider en fonction d’un intérêt dit général, qui n’est souvent que l’intérêt particulier des meneurs du groupe. C’est parfois aussi la somme des intérêts particuliers d’un groupe de pression.

Ceci est inacceptable. L’individu est important. Je suis importante. Chacun de vous est important. Chacun d’entre nous assume des choix différents, des désirs différents. Personne n’a le droit de nous dicter notre mode de vie.

 

 AL veut transformer la France qui décline par son conservatisme au service d’apparatchiks et ses peurs collectives en France qui rayonne grâce à l’intelligence, l’audace et la volonté de ses citoyens.

 

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