MASOCHISME
Les nouvelles inquiétantes pleuvent en ce moment. Nos relations avec les suppôts de l’islam radical sont de plus en plus bizarres.
Et le malaise de plus en plus profond.
De Khedafi au Hamas en passant par la Turquie et le Kosovo, combien la France et l’Europe devront elles avaler de couleuvres ?
En recevant cet hôte encombrant qu’est Mohammed al Khedafi, Sarkozy lui a permis de faire en public l’apologie du terrorisme. Nous avons même dû subir ses cours de « droitdel’hommisme » version nomade du désert. Il prêchait depuis sa tente, dressée en plein Paris.
Auprès de l’Union Européenne, nous voulions proposer un accord privilégié à la Turquie plutôt qu’une intégration immédiate. C’était parfaitement jouable, et Ankara aurait parfaitement pu admettre qu’avant de rentrer dans le club, il faille faire ses preuves. Nous aurions pu accompagner le développement de la Turquie, pour, peut-être, l’intégrer réellement un peu plus tard, lorsqu’elle aurait atteint un niveau économique et une maturité démocratique suffisante. Mais non, nous avons reculé, et même si au dernier moment le mot « adhésion » a été changé à la demande de notre président, au point de déclencher une colère de Monsieur Erdogan, il n’en reste pas moins que nous n’avons plus de marge de négociation pour refuser l’intégration pure et simple : les dés sont donc jetés. Nous aurons une république islamique en Europe. Les islamistes turcs n’auront plus besoin de faire semblant d’être des modérés.
Plus inquiétante encore est la situation du Kosovo. Je n’ai jamais compris pourquoi nous avons ressenti le besoin d’aider les Albanais du Kosovo à faire sécession sur un territoire qui a toujours fait partie de la Serbie. C’est par l’immigration et la faculté de faire des familles nombreuses que les Albanais y sont devenus majoritaires. Tito adorait les transferts de population, non pas pour faire de la mixité sociale, mais pour diviser afin de mieux régner. Le problème est que les Albanais haïssent les Serbes, sont musulmans, et que les Serbes devenus minoritaires chez eux sont en danger de mort. Pour récompenser les Albanais, doit-on leur accorder l’indépendance et leur accorder l’entrée dans l’Union Européenne ? Non ! Ce serait aussi stupide que de faire de la Seine St Denis un état islamique. Bien entendu, l’Union Européenne presque au grand complet et les USA sont prêts à accepter le pire. Seule l’Espagne renâcle : les indépendantistes utilisant le terrorisme pour obtenir à la fois la liberté totale et l’argent de l’état central, elle connaît. Encore les siens ne sont-ils pas des musulmans fanatisés.
Mais le pire est encore à venir. Le pire, c’est la cagnotte de plus de 7 milliards de dollars que les états européens et les USA viennent d’offrir au Hamas. La France met la main à la poche de ses contribuables pour 300 millions de dollars, à rajouter à notre effarante dette, puisque nous n’en avons pas le premier centime. Auprès de qui les empruntons-nous ? Je veux bien admettre qu’il est bien triste de voir la misère du peuple palestinien, mais il ne faut pas oublier que chaque fois que nous aidons leurs dirigeants, ceux-ci s’empressent d’acheter des armes ou d’instrumentaliser des pauvres types pour organiser des actes de barbarie, et le pauvre peuple crève de faim et ne reçoit pas un bouton de culotte. Pourquoi en irait-il autrement cette fois ? Sommes-nous donc assez bêtes pour donner à nos ennemis le bâton qui servira à nous battre ? Depuis des années que ça dure, n’avons-nous pas encore compris ? Le Hamas ne s’intéresse au peuple palestinien que dans la mesure où celui-ci lui sert de chair à canon. Plus il est fauché et malheureux, et maintenu dans l’ignorance, mieux il est manipulable. Il suffit de pointer du doigt le bouc émissaire par qui le malheur arrive : aujourd’hui Israël, l’ennemi héréditaire, demain les amis d’Israël, c'est-à-dire l’occident, ensuite les chrétiens qu’ils soient d’orient ou d’occident.