CAMPUS BLOQUE
Notre ami Jean Louis Caccomo, professeur d'économie à la fac de Perpignan, nous envoie ce petit mot :
"C'est confirmé, ce sont bien les AG qui gouvernent mon université, le président ne faisant qu'entériner la décision des AG. Or, ils viennent de décider un blocage indéfini du campus. Pour ma part, le trimestre est foutu et irrécupérable pour les étudiants. Mais on a déjà des consignes de donner le diplôme pour ne pas faire de vague.
A mes yeux, le drame qui se joue à l'université est un modèle réduit de ce qui se joue en France : les AG des partenaires sociaux dictent leur loi au gouvernement au mépris du verdict des urnes."
jlc
Les étudiants travaillent en principe pour eux-mêmes. C'est leur propre avenir qu'ils jouent. L'université n'est pas "un patron" et ils ne perçoivent pas de salaire. Les horaires qui leur sont imposés sont destinés à leur offrir gratuitement une connaissance. En France les études sont quasiment gratuites, rappelons-le. Peut-être, si elles n'étaient pas financées par le contribuable, ces jeunes auraient-ils davantage à coeur de réussir. De ce fait ils font grève contre leur propre intérêt, menés par de petits politicards qui ne représentent qu'eux-mêmes et ne savent manier que la langue de bois.
Cela les regarde.
En revanche lorsqu'ils empêchent de travailler ceux qui veulent le faire, ceux qui sont là pour se former et non pour faire de la politique ou coincer la bulle en dissertant sur le sexe des anges, ils se comportent comme de petits totalitaristes et rognent la liberté des autres. Dans une société qui fonctionne ils doivent être "remis à leur place", et tout doit être fait pour préserver la liberté de travailler des vrais étudiants. Qu'ils fassent grève s'ils veulent, mais tous seuls, sans l'imposer aux autres. C'est en cela que nous verrons quelle est la véritable volonté du gouvernement, où se situe la rupture.
Les étudiants travaillent en principe pour eux-mêmes. C'est leur propre avenir qu'ils jouent. L'université n'est pas "un patron" et ils ne perçoivent pas de salaire. Les horaires qui leur sont imposés sont destinés à leur offrir gratuitement une connaissance. En France les études sont quasiment gratuites, rappelons-le. Peut-être, si elles n'étaient pas financées par le contribuable, ces jeunes auraient-ils davantage à coeur de réussir. De ce fait ils font grève contre leur propre intérêt, menés par de petits politicards qui ne représentent qu'eux-mêmes et ne savent manier que la langue de bois.
Cela les regarde.
En revanche lorsqu'ils empêchent de travailler ceux qui veulent le faire, ceux qui sont là pour se former et non pour faire de la politique ou coincer la bulle en dissertant sur le sexe des anges, ils se comportent comme de petits totalitaristes et rognent la liberté des autres. Dans une société qui fonctionne ils doivent être "remis à leur place", et tout doit être fait pour préserver la liberté de travailler des vrais étudiants. Qu'ils fassent grève s'ils veulent, mais tous seuls, sans l'imposer aux autres. C'est en cela que nous verrons quelle est la véritable volonté du gouvernement, où se situe la rupture.