CONFERENCE DE PRESSE ANTICOR

Publié le par Christiane Chavane

         Communiqué de presse - mardi 22 mai 2007
 
         Tout renseignement :      Ligne Antidote (06 70 49 50 07)
                                               http://www.antidote2007.org
  
ANTIDOTE 2007 : VOTONS POUR IMMUNISER L'ASSEMBLÉE NATIONALE
 
         Comme annoncé, la conférence de presse de lancement de la campagne Antidote, lancée conjointement par les associations Anticor et Poléthique, a eu lieu au Théâtre de l'Opprimé dans le 12ème arrondissement de Paris.
         À cette occasion, certains candidats ont scellé leur engagement en signant la charte des 13 propositions Antidote, d'autres ont exprimé les sources de leur engagement commun dans la recherche de l'éthique politique et la lutte contre la corruption.
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Votre futur député est au milieu du second rang.
         Sur plus de trente candidats qui ont déjà fait le choix de s'engager dans l'aventure Antidote 2007, dix-huit avaient fait le déplacement, de tous horizons politiques et de toutes les régions de France.
  
         Pour toutes les informations sur la campagne en cours, sur les évènements et les engagements des candidats : rendez-vous sur le site internet de la plate-forme associative Antidote 2007, à l'adresse

Publié dans Comptes rendus

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A
Lutter contre la corruption des élus, c'est bien. Lutter pour agrandir l'espace vital des libertés fondamentales c'est encore mieux. Dans ce domaine, Alternative Libérale est quelque peu muette sur certaines réformes qu'il conviendrait de mener au plus vite. Par exemple, pourquoi la France est-elle l'une des dernières démocraties à conserver une police politique, les Renseignements Généraux, qui met en fiches les opinions philosophiques, politiques et religieuses des personnalités en vue ? Les nombreux scandales qui ont terni cette "institution" ne justifieraient-ils pas, à eux seuls, la suppression de cette police d'un autre âge ? Autre bizarrerie bien française: la "Mission interministérielle de lutte contre les dérives sectaires" (cela ne s'invente pas !). Soit lesdites dérives sont des délits et dans ce cas elles sont passibles de la justice qui s'applique à tous et on ne voit pas bien quel est le rôle de cette mission; soit lesdites "dérives" n'ont rien d'illégal et dans ce cas, que vient faire ce tribunal de l'Inquisition dans une démocratie adulte ? Les Français sont-ils trop immatures pour ne pas pouvoir se faire leur propre opinion lorsqu'ils franchissent le pas d'une église, d'un temple, d'un quelconque lieu de prière ou de développement personnel ? En attendant, ladite Mission n'hésite pas, dans son rapport annuel, en parfaite violation des règles de la laïcité, à citer des mouvements qu'elle n'aime pas, voire, encore plus grave, à citer des dirigeants d'entreprises qui appartiennent à ces mouvements ! En parfaite impunité on peut clouer au pilori des citoyens qui ne pensent pas comme nous, qui ont des croyances différentes des nôtres.Non, nous ne sommes pas dans un pays libre. Il y a aussi cette règle du secret qui prévaut dans le fonctionnement des administrations et qui fait accuser les associations demandant à plusieurs reprises des documents administratifs de "demande abusive" ! Là où doit primer l'intérêt général c'est bien souvent la défense d'intérêts privés qui prévaut en toute opacité...Il y a aussi cette tentation de ficher dès l'âge de trois ans les comportements asociaux de nos chers bambins pour pouvoir leur proposer ensuite un "traitement" psychiatrique. Heureusement 200 000 personnes se sont mobilisées contre cette absurdité et la proposition a été retirée d'un projet de loi du gouvernement...mais jusqu'à quand ?Non, nous ne sommes pas un pays libre. On interne sous contrainte plus de citoyens en région parisienne que dans toute la Grande-Bretagne. Sommes-nous plus fous que nos voisins d'outre-manche ? A l'abri des murs des hôpitaux psy, on administre des électro-chocs aux personnes âgées, aux femmes enceintes, aux adolescents, on administre des drogues puissantes qui ont des effets secondaires délétères et qui laissent parfois des séquelles indélébiles. Pas une seule commission d'enquête parlementaire dans ce pays, pour enquêter sur ces pratiques barbares !Non, nous ne sommes pas un pays libre et pour sauvegarder nos libertés fondamentales, il y a encore des combats à mener !
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C
BonjourMerci pour cet éloquent témoignage. Mlagré les apparences il y a en effet un certain nombre d'incongruités dans notre soi-disant état démocratique. Vous oubliez de citer les tribunaux administratifs par exemple, dans lesquels l'administration est à la fois juge et partie. Sans compter le code électoral : comment se fait-il que, parce qu'ils détiennent la plupart des collectivités locales, les deux grands partis puissent décider qui doit avoir des signatures pour se présenter contre eux aux présidentielles? Et bien d'autres choses encore. J'ai posté il y a quelques temps un article sur un projet de loi donnant à la DDASS les moyens de décider si un enfant doit être retiré de son miileu familial parce que les parents "auraient des croyances inhabituelles" ou plutôt, car la dérive est facile, s'ils "'pensaient de travers"? Des lois comme les lois Taubira, Gayssot, génocide arménien, création de la Halde... s'accumulent dangereusement.Tout cela entre dans le cadre d'une réforme de l'état plus que nécessaire, et pas d'un simple toilettage.J'en profite pour rebondir sur la corruption : punir les corrompus, c'est bien, mais il faut aussi s'attaquer aux causes, et le côté inextricable et absurde de notre droit est l'une des causes.