LE CHOIX DU 2nd TOUR
Par principe AL ne donnera pas de consigne de vote. Les voix appartiennent aux électeurs et pas au parti. Nous ne sommes ni le PCF, ni l'UMP ni le PS.
J'ai donné mon opinion : je voterai Sarkozy, non par amour pour ce futur Chirac Bis, mais pour éviter le risque de l'insoutenable : une ignare incompétente, irrationnelle, haineuse, mais prête à tout pour le pouvoir.
Mais je laisse aussi les autres s'exprimer, et bien que je désapprouve l'idée d'un vote blanc ou nul, parce que cela revient à laisser décider les autres à ma place, je transmets ici le message de Jean Claude Charmetant, car son analyse est bonne, même si je ne partage pas ses conclusions.
Ainsi le débat est ouvert.
"Qu'on me pardonne de m'exprimer d'une façon un peu véhémente, tranchant avec le discours convenu des partis politiques. C'est à la fois par indignation (qui date de plus de 40 ans mais ne fait que croître et embellir) et par enthousiasme que je suis entré à AL.
J'ai lu avec attention le dernier communiqué sur le site d'AL. Comme nous tous, je suis triste mais pas découragé.
Les Français, en votant massivement (moins massivement à l'étranger. Dommage !), ont compris qu'il y avait un enjeu important.
Mais ils se sont trompés d'enjeu en portant plus de 56 %de leurs suffrages sur les deux représentants des partis énarchiques qui font décliner notre pays depuis plus de trente ans, tant au niveau économique qu'au plan du consensus et des valeurs.
Il nous reste maintenant le choix entre la peste et le choléra. Entre deux phraseurs irresponsables ; l'une n'a jamais rien fait, même comme ministricule de l'école ; l'autre n'a fait, depuis cinq ans, que le contraire de ce qu'il disait (les "dossiers" ne manquent pas sur son bilan calamiteux à la tête de deux grands ministères). Entre une ignorante et un tyran, mus par une ambition personnelle dévorante mais sans réel contenu.
Nous n'avons encore que peu de poids mais, grâce à nos contacts (Liberté chérie, l'UDF ou ce qui en reste, les libéraux et les libertaires que nous connaissons), nous pourrions diffuser une consigne :
NE PAS S'ABSTENIR : ce serait déclarer forfait, se désintéresser de la chose publique.
NE DONNER SA VOIX NI A L'UN NI A L'AUTRE DES DEUX CANDIDATS.
Donc VOTER BLANC
Un nombre significatif de votes blancs est le seul moyen qui nous reste de donner au (ou à la) futur(e) élu(e) un sérieux avertissement.
Merci d'avance de vos réactions.
Librement
Jean-Claude Charmetant